dimanche 13 mai 2012

Transsibérien 2: Novossibirsk

   Le 18 avril 2012, dans le train entre Ekaterinbourg et Novossibirsk,

   "Le ton sur lequel nous parlons au monde est celui qu'il emploie avec nous. Qui donne le meilleur reçoit le meilleur". 

   Le paysage a déjà bien changé. Les longues plaines infinies noircies à certains endroits par le feu ont remplacé les forêts de bouleaux. Mais ces derniers luttent pour garder une petite place, laissant un peu d'espoir dans ce paysage chaotique... Et lorsque le train atteint la périphérie de notre ville de destination, rien n'est fait pour nous rassurer. Des gens errent parmi les déchets, une bière à la main... Plus loin, les grues effrayantes du port projettent leurs ombres diaboliques sur des carcasses de bateaux abandonnés... Puis le chauffeur de taxi, après nous avoir assuré qu'il connaissait la route, nous perd dans la ville avant de comprendre que notre rue se trouve à l'autre bout. Tout ça sous une triste pluie, autant dire que nous étions ravies de trouver l’hôtel!

   Le 19 avril 2012, à Novossibirsk,

   Nous avons commencé notre journée relativement tard mais avons quand même eu le temps de faire beaucoup de choses. En commençant par la visite incontournable du musée des Études locales (chaque ville de Russie a son musée des Études locales, présentant toujours la même chose: l'histoire, la Nature, la géographie, l'industrie et tous les aspects importants de la région). 

   Alex et Lysiane n'aimant pas l'art, je suis parti avec Alma faire le plein de peinture. Après le musée d'Art de la ville, j'étais dans un état euphorique à peine tenable quand nous avons visité le musée Roerich. La petite douche froide que j'ai prise en apprenant que tous les tableaux exposés étaient des copies n'a pas suffit à me calmer, j'ai dévalisé la boutique et acheté 25 mini calendriers illustrés des tableaux de Roerich... La vendeuse m'a fait remarqué que tous les calendriers dataient de 2011, mais qu'importe!


   Roerich n'était pas seulement un excellent peintre mais aussi un grand homme, ayant fait beaucoup d'actions pour la paix dans le monde. Et même si cela ne prouve pas mes dires, il y a même la cloche de la paix à l'entrée de son musée.


   J'ai visité rapidement la cathédrale Alexandre Nevski (je ne compte plus le nombre d'églises que j'ai visité cette année, et j’admets que je m'attarde rarement, à moins que celle ci soit vraiment particulière...).


   Puis nous sommes reparti toutes ensemble pour aller voir le zoo de Novossibirsk. Rien n'a changé depuis mon enfance, j'ai toujours autant de mal à supporter de voir ces animaux sauvages en captivité. Même les chameaux en perdent leurs bosses...


    Mais il est déjà temps de reprendre le train. Sur le quai de la gare, une locomotive rouge et noire flambante (soit dit en passant très peu représentative des trains en fonction) a attiré un couple de mariés en pleine séance photo. 

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