lundi 19 mars 2012

La ville où les mosquées font de l'ombre aux églises

     La Place rouge, le Kremlin, l'Arbat, la cathédrale du Christ Saint Sauveur, la bibliothèque Lénine, je pense ne rien avoir oublié de la visite touristique de Moscou lorsqu'Alain et maman sont venus me voir au début du mois.


 



   Nous sommes même tombé par hasard sur la relève de la garde, effectuée toutes les heures à côté du Kremlin.  

 

    Cet itinéraire classique est tout de même inévitable avant de commencer l'aventure en douceur par un petit aller retour en train de banlieue à Zvenigorod. Et par aventure, j'entends bien évidemment attente du bus dans le froid et l'incertitude et rencontres antipathiques...

 

   Mais nous avons poussé encore plus loin l'aventure en partant à Kazan pour quatre jours...

   Avant même que le train franchisse les limites de la ville, on la distingue déjà au loin, à peine dissimulée par les remparts du Kremlin. Et c'est bien la première chose que l'on cherche des yeux en entrant dans la ville de Kazan. La mosquée de Koul Sharifest semble en effet chatouiller le ciel de ses quatre tours blanches chapeautées de bleu. Mais il faut admettre qu'une fois la visite passée, cet édifice sentant encore la peinture fraiche perd une grande partie de son attirance. Les touristes canardant les murs et la voute de leurs appareils dernier cri, nullement gênés par les grandes affiches interdisant formellement les photos, nous font fuir le Kremlin aussi vite qu'il nous a attiré .


   Laissons donc ce palais de Walt Disney de coté et tournons nous plutôt vers le reste de cette belle ville. En quittant le Kremlin, on s'engage dans la rue du... Kremlin justement, grande rue au détour de la quelle se trouve l'église de Pierre et Paul.

 
 

   Inutile de demander, car ce n'est pas faute d'avoir essayé, mais nous n'avons jamais réussi à trouver l'église de Jacques. Mais malgré le fait qu'ils aient congédié ce pauvre Jacques, leur église n'en reste pas moins belle avec ces couleurs pastel et ces grandes frises.



   Et c'est au milieu de la rue Baoumana, Arbat pour les intimes tant sa ressemblance avec la grande rue piétonne de Moscou est frappante, que l'on a eu l'immense privilège de monter dans la calèche de Catherine II... Ceci étant dit, heureusement que ce n'est qu'une copie car je suppose qu'avec une telle sculpture en métal, la tsarine n'aurait pas pu aller bien loin.


   Et quand l'heure est venu de regagner la capitale, après avoir pris le BON train (précision inutile au premier regard, mais cependant assez importante...) et être arrivé à Moscou, nous avons fait un tour dans le monastère de St Pierre d'en Haut. Pierre finit donc en tête de la course après avoir évincé Paul à son tour...

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