mardi 15 novembre 2011

Le plein de culture


   Cette semaine, je suis allé voir la pièce de théâtre "Le Maitre et Marguerite". C'est l'adaptation de mon roman russe préféré, donc ce n'est pas rien de dire que je trépignais d'impatience... Mais malheureusement, j'ai été assez déçue de l'interprétation du chef d’œuvre de Boulgakov. Avant tout, pour comprendre mon manque d'enthousiasme, il faut savoir que "Le Maitre et Marguerite" est constitué de deux histoires. L'intrigue principale tourne autour de l'arrivée du diable à Moscou et du désordre qu'il crée dans la ville. Toutes les péripéties qu'il engendre, à l'aide de son excentrique escorte, ne se présentent pas comme sordides dans le roman, mais plutôt comme une suite d'évènements comiques et burlesques. Et au milieu de ce chaos coloré, le Maitre, qui donne son nom au roman avec sa bien aimée, est l'auteur d'un roman historique sur Jésus Christ et Ponce Pilate. Ce dernier est donc la deuxième partie du roman. Et j'apprécie beaucoup moins ces passages. Cependant, cette partie avait une place très importante dans la pièce et le reste était interprété d'une manière sombre. Alors que dans ma tête, le récit est fait d'une satire politique renversante et d'un récit fantastique plein de couleurs, le metteur en scène place ces personnages dans un décor très noir...


   Le Cirque du soleil, quand à lui, ne m'a pas tant déçu ... Thibault me disait que j'allais en "prendre plein les mirettes", et le show a effectivement été à la hauteur de mes attentes. La seule critique, qui reste en outre strictement personnelle, porte sur la musique, que j'ai trouvé inadaptée au monde du cirque (entre le jazz et le rock...). Un numéro de claquettes mélangé à des sortes de bolas bruyantes mais disgracieuses a aussi réussi à me sortir de la magie du moment. Mais tout le reste était merveilleux, les clowns étaient drôles à souhait, les équilibristes et autres circassiens habiles de leur corps offraient un spectacle époustouflant, courant, sautant et grimpant par ci par là dans leurs costumes multicolores. Une vague d'énergie se déploie sur la scène pendant un peu moins d'une heure, et on regrette presque de ne pas avoir quelques paires d'yeux en plus pour ne rien louper. Le mot "cirque" prend une autre tournure lorsqu'on sort du Cirque du Soleil. Le mélange de rire, d'adrénaline et d'émerveillement est parfaitement dosé. Un homme entreprend des acrobaties époustouflantes sur un vélo en marche, deux femmes accomplissent des figures sur un trapèze comme si c'était un jeu d'enfant, un mime rend la foule en délire d'un simple geste anodin et j'en passe et des meilleurs...


   Enfin, pour compléter cette semaine forte en émotions, je suis retournée faire la queue (cette fois ci sans avoir les pieds gelés grâce à mes nouvelles bottes fourrées!) afin d'obtenir un ticket pour l'opéra italien "Tosca". Il avait lieu sur la nouvelle scène du Bolshoï teatr, une salle un peu plus petite que le Bolshoï lui même mais tout aussi belle et dorée. Ça m'a tellement plu que je pense être devenue définitivement accro aux opéras. Les traductions en russe s'affichant sur un écran étaient très accessibles et j'ai compris l'histoire sans aucune difficulté. Toutefois, des problèmes techniques empêchaient souvent de suivre le cours du dialogue. Mais rien de tel qu'un opéra pour se détendre tout en pratiquant son russe!


   Et après ça, j'ai fini ma soirée chez Moumou, une chaîne de restaurants russe sur le principe du self service où l'on peut déguster un repas traditionnel pour moins de 5 euros... Je me suis même payer le luxe de monter sur la vache que l'on croise toujours à l'entrée. La vie est belle!

1 commentaire:

  1. Toi sur une vache ! Mais où va le monde ! En tout cas, t'es belle ! Et j'adore tes bottes ! J'aurais bien aimé te montrer mes nouvelles chaussures aussi ! Continue de découvrir la culture russe ! T'as tellement de la chance ! Milles bisous <3

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